Nouveau soubresaut dans la géopolitique mondiale, le bombardement du territoire israélien par l’Iran et la réplique israélienne sur le terrain iranien.
De là, peuvent en découler 3 scenarii : une escalade dans le conflit entrainant des tensions fortes sur différentes zones de la région, une désescalade se traduisant par une normalisation des relations entre les 2 acteurs et enfin une stabilisation de la situation actuelle.
Bien évidemment, les conséquences pour l’ensemble de la planète seront assez différentes fonction du scénario entretenu par les belligérants.
Dans le cadre assez peu probable de l’escalade, on pourrait assister à une forte correction des marchés boursiers, avec toutefois les secteurs défensifs tels que l'immobilier et les services publics ayant le potentiel de tirer leur épingle du jeu. Le prix des matières premières, en particulier de l'énergie, pourraient s’envoler et faire monter l'inflation et par conséquent un report des réductions des taux directeurs par les banques centrales. Les bons du Trésor américain et le dollar en tant que valeurs refuges gagneraient encore du terrain.
En cas de désescalade , hélas tout aussi peu probable, on pourrait assister à un renversement de tendance procurant un élan supplémentaire aux crédits risqués (tel que les obligations haut rendement) et aux segments du marché boursier sensibles aux cycles économiques.
Enfin en cas de stabilisation, cas le plus probable, les actions américaines devraient continuer à présenter un intérêt plus élevé que les actions européennes, avec un biais marqué pour les titres cycliques dans les secteurs de l'énergie et des services aux consommateurs au détriment des actions défensives comme l'immobilier et les services publics. Enfin, les bons du Trésor américains et le dollar devraient être des valeurs sûres profitant de la dynamique économique américaine qui sur le papier semble inarrêtable.
