Économie de l’attention : une richesse… et un risque pour notre avenir

La Direction générale du Trésor (sept. 2025) rappelle que l’économie de l’attention repose sur un principe simple : capter notre temps d’écran pour le monétiser via la publicité.
👉Un modèle ancien pour les médias traditionnels, mais porté à l’extrême par les plateformes numériques grâce aux algorithmes et au design addictif.

✅ Les atouts :

• Services gratuits ou peu chers financés par la pub
• Gains de productivité via de nouveaux outils
• 32 Md€ de ventes induites par la publicité en ligne en France (2023)

⚠️ Les risques :

• Perte  de temps productif estimée à 0,4 % du PIB
• Détérioration des capacités cognitives, surtout chez les enfants 📉
• Impacts sanitaires (sommeil, anxiété, dépression)
• À long terme, jusqu’à 2 à 3 points de PIB en moins

🎯 La régulation européenne (DSA, DMA) et les initiatives nationales visent désormais à :

• Protéger les publics vulnérables (enfants)
• Encadrer les fonctionnalités les plus addictives (défilement infini, loot boxes…)
• Stimuler une concurrence plus vertueuse

En somme, l’économie de l’attention est un levier puissant, mais à double tranchant : moteur de croissance d’un côté, menace pour le capital humain de l’autre.

🔎 La vraie question : comment tirer parti de ses bénéfices sans sacrifier notre attention, ressource la plus précieuse du XXIᵉ siècle ?

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