L’administration américaine, fraîchement investie en 2025, a relancé la machine protectionniste :
➡️+10 points de pourcentage de droits de douane sur tous les produits européens.
➡️ Unilatéralisme assumé. Déficit bilatéral invoqué. Objectif : rééquilibrer la balance au forceps.
🔻 Conséquence immédiate pour l’Union européenne :
⚖️ Mais l’Europe dispose-t-elle de vrais leviers de riposte ?
L’étude du CEPII (juin 2025) propose une stratégie fine et crédible de riposte commerciale, sans tomber dans l’escalade aveugle :
📌 Étape 1 – Protéger ses intérêts vitaux
🛡️ Une liste négative de 412 produits à ne pas taxer, car trop sensibles pour les chaînes d’approvisionnement européennes.
Objectif : éviter l’autogoal économique.
📌 Étape 2 – Frapper là où cela ferait mal
🎯 Une liste positive de 1 064 produits américains fortement dépendants du marché européen.
Sur ces produits, l’UE pourrait appliquer une surtaxe douanière de +40 %,sans sortir du cadre OMC.
📉 Résultat : les pertes américaines seraient multipliées par trois, portant la perte de PIB de-0,04 % à -0,17 %.
💡 Pourquoi si peu ? Parce que l’économie américaine est moins dépendante de ses exportations que celle de l’UE.En clair : la guerre commerciale coûte bien plus à l’Europe qu’aux États-Unis.
🚨 Et en plus cette stratégie a un prix.
Même bien calibrées, les représailles coûteraient donc deux fois plus à l’UE qu’aux États-Unis.
La guerre commerciale n’a aucun gagnant, seulement des perdants.
C’est pourquoi la vraie réponse européenne ne doit pas être uniquement défensive vis-à-vis des USA.
🔍 Les pistes de sortie?
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